Avenir de l’ancien hôpital : remettre le dialogue et la concertation au cœur du projet

Organisée avec le collectif Hôp, la réunion du 16 mai dernier a attiré plus de 150 personnes :
une belle mobilisation, qui témoigne de l’envie des crestoises et des crestois de se saisir de ce sujet et de donner leur avis !
Elle a permis de diffuser plus largement les informations dont nous disposions sur le projet
porté à l’heure actuelle par la majorité municipale, qui prévoit :

  • la destruction du bâtiment visible depuis la Ville
  • la réalisation d’un hôtel
  • des logements en accession à la propriété
    Un projet intégralement privé, qui nécessitera pourtant une contribution d’argent public
    importante (environ 2 millions d’€) : nous restons convaincus que ce lieu doit rester au moins en partie destiné à l’ensemble des crestoises et des crestois.

Ces échanges ont relancé le débat sur l’avenir de l’ancien hôpital au cœur de la Ville, et nous
nous en réjouissons ! La première étape du travail démocratique, c’est d’organiser la diffusion de l’information aussi largement que possible, afin de la rendre facilement accessible à toutes et tous.
Cela a entrainé une légère évolution du discours du maire de Crest, qui s’est exprimé sur ce
point à l’occasion de la réunion publique de mi-mandat : il est désormais à nouveau question
d’un éco-quartier, et de quelques évolutions possibles à la marge. Continuons à faire vivre le
débat pour faire bouger les lignes et permettre une réelle évolution du projet !
Comme vous le découvrirez en lisant le compte rendu du dernier conseil municipal, la
majorité municipale a depuis fait le choix de créer une commission extra-municipale dédiée.
C’est un premier pas, mais malheureusement, la composition de cette commission, et surtout le cadre trop restreint dans lequel elle pourra travailler, ne permettront pas une véritable consultation des crestoises et des crestois. Nous y prendrons néanmoins toute notre part pour proposer des évolutions.
Nous demandons en particulier que sa composition soit plurielle, que la destruction du
bâtiment A puisse y être rediscutée, et que durant les travaux de cette commission, la Ville ne prenne aucun engagement définitif : c’est la condition indispensable pour que les débats soient dynamiques, qu’ils aient un réel impact sur la construction du projet, et qu’ils soient utiles.